Hippisme

ARAMIS DE GION c’est un tout bon !

Magnifique journée de sport ce 23 mai à Marrakech avec l’organisation de la quatrième édition de l’U.A.E. Race Day (2017, 2018 et 2019). Un événement international organisé par la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC) en partenariat avec le Festival Sheikh Mansour Bin Zayed Al Nahyan des courses de chevaux Pur-sang Arabes. Tout juste 48h00 après la réunion de gala du 21 mai sur l’hippodrome d’Anfa (Grand Prix Mohammed V), nous avons eu le droit à un cavalier seul d’ARAMIS DE GION (Omar Lakjal) dans la Watbha Stallion Cup (B), pour le compte de l’entraînement de Mouhcin Ould-Abbou et la casaque, de plus en plus présente lors des grands rendez-vous, de Youssef Houar. 

Ce dimanche 23 mai à Marrakech, ils étaient six au départ de cette « B » courue sur 1600 mètres, réservée aux « tous chevaux » pur-sang arabes de 3 ans et c’est ARAMIS DE GION (Omar Lakjal) qui s’impose dans un canter pour le compte de la casaque Houar, et l’entraînement de Mouhcin Ould-Abbou. Le fils de Mister Ginoux succède du coup à WHALID AL MELS (2018) et ALSABSAB (2019), sachant que l’édition 2020 du Festival avait dû être annulée en raison de la crise sanitaire. Superbe impression laissée par le représentant de la casaque bleu-clair, bande bleu-marine, élevé conjointement par Didier Rivière et Émilie Quessada, qui a marché sur ses rivaux tout le long du parcours.  

Détachés à trois, au bout de la ligne d’en face, avec en tête de cette triplette le « MOR » ADEEM ATLAS, qui a tenté de trouver son salut dans la fuite à l’amorce du dernier virage, devant l’autre « MOR » RISKY FAL, alors que le fils de Mister Ginoux était juste là derrière en troisième position, sans qu’Omar Lakjal son partenaire ne lui demande quoi que ce soit, ils ont abordé la ligne droite d’arrivée dans cet ordre, le reste du peloton n’étant plus dans le coup. Dès les premiers mètres de la longue ligne d’arrivée de Marrakech, ARAMIS DE GION a commencé son récital, se décalant à l’extérieur en penchant quelque peu mais sans que son jockey n’ait eu à lui demander quoi que ce soit, pour revenir sur le fuyard et ensuite se détacher. Debout sur ses étriers, sans avoir à l’employer, son partenaire en avait plein les bras. Il a ensuite fait qu’une bouchée de ses rivaux tout en penchant fortement à l’extérieur, pour s’imposer dans un canter au passage du poteau. Du beau travail réalisé par les « éleveurs », des passionnés, l’entraîneur, qui signe un de ses plus haut fait d’arme, la casaque qui ne cesse de se mettre en évidence, et le jockey, qui ne cesse de repousser ses limites, sans oublier tout le staff qui œuvre au quotidien dans une structure méritante… et bien évidemment, le poulain, qui ne devrait pas en rester là ! 

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