Hippisme

Le Lyazidi et le Derby des 3 ans pour le Fal Stud de Fatmi Ech-Charty

Quel incroyable début de mois d’octobre pour le Fal Stud et l’entraînement de Fatmi Ech-Charty, qui après avoir enlevé toutes les « A » de la semaine avec dès mardi, un couplé gagnant dans le Prix  Fille de Victoire (A sur 1900 mètres réservée aux poulains et pouliches de 3 ans nés et élevés) grâce à BOLDWELL FAL (Khalid Jbilou) et RUSEYES FAL, pour ensuite jeudi à Meknès réaliser un somptueux coup de trois avec Rachid Amenai, avec à la clé la seule « A » du jour, le Prix Chahda (couru sur 1700 mètres, réservé aux pur-sang arabes « nés et élevés » de 4 ans et plus) remporté par MUNTAZA FAL, s’adjuge ce vendredi à Anfa, les deux premières Courses Principales du jour avec REVETESA FAL (Prix Ahmed Lyazidi) et ALBLIA FAL (Derby des 3 ans). 

Ce vendredi 08 octobre à Anfa, ils étaient huit au départ du Prix Ahmed Lyazidi/Critérium des 2 ans (première des quatre Courses Principales du jour, réservée aux poulains mâles entiers et pouliches pur-sang anglais « Nés et Elevés » sur 1750 mètres). Succédant à BLUE EYES GRINE, lauréate en 2020, c’est le Fal Stud (et Rachid Amenai) qui continuent leur folle semaine en prenant les deux premières places de l’épreuve avec REVETESA FAL (Rachid Amenai) et DIJISNA FAL. Tout juste trente minutes plus tard, rebelote à l’occasion du deuxième gros morceau du jour. Ils étaient huit (NISSIR FAL ayant fait forfait) au départ du Derby des 3 ans (deuxième des quatre Courses Principales du jour, réservée aux « tous poulains mâles entiers et pouliches » pur-sang anglais de 3 ans sur 1750 mètres) remporté par le Fal Stud de Fatmi Ech-Charty qui poursuit sa razzia grâce à ALBLIA FAL (Khalid Jbilou), qui succède du coup à KATIR BOUZNIKA, lauréate en 2020. Une pluie de gagnants pour les bleus, diabolo vert, notamment avec les jeunes chevaux de 2 et 3 ans. Une juste récompense pour l’élevage du Docteur Sedrati, qui récolte le fruit d’efforts consentis sur plusieurs années en réalisant une année de toute beauté, sans oublier le travail du mentor de l’écurie, le très discret Fatmi Ech-Charty. Un propriétaire-éleveur et un entraîneur qui ont eu le nez creux en s’octroyant les services de ce diable de Rachid Amenai, qui réalise lui aussi une de ses meilleures années, n’ayant rien perdu au change en quittant les Daissaoui, qui, au « jeu des chaises musicales », ont eux aussi réussi à retomber sur leurs pieds, en recrutant le talentueux Amine Moughat… tout étant pour le mieux dans le meilleur des mondes ! 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page