Hippisme

La monte « école » de Said Madihi avec BASMUN

Tout juste six jours après s’être débarrassés de l’indestructible NIFAL MAAMORA (Abdo Faddoul) dans un combat épique lors d’une A, qu’ils ont remporté à Meknès, BASMUN et Said Madihi ont remis le couvert ce mercredi 9 juin à l’occasion du Prix Chadid. La victoire en soi a ça de remarquable, qu’elle intervient moins d’une semaine après celle remportée au prix d’une vive lutte, mais surtout elle met en avant la monte d’un grand jockey, qui a toujours cru en les chances de son partenaire, se tenant derrière tous ses rivaux à l’amorce de la ligne droite d’arrivée pour ensuite tous les remonter et venir crucifier l’opposition à la grande joie d’un Tarik Mansour, qui dispose là d’un très bon cheval, à même de lui apporter de grandes satisfactions dans les semaines à venir. 

Quelle incroyable course nous a délivré le tandem BASMUN/Said Madihi ce 9 juin à El Jadida. Tout juste six jours après leur sacre dans une « A » à Meknès, ils en ont aligné une de plus ce mercredi à l’occasion du Prix Chadid (A sur 1700 mètres pour pur-sang arabes d’âge parés du suffixe « MOR »). Alors que jeudi dernier, ils avaient dû lutter tout le long de la ligne droite contre un tandem d’anthologie formé de NIFAL MAAMORA et d’Abderrahim Faddoul, la victoire d’El Jadida s’est construite de manière totalement différente, grâce à la maestria d’un Siad Madihi meilleur que jamais, qui a monté une véritable « course école ». Tarik Mansour doit être un homme heureux, lui qui a en charge la destinée du fils de Baseq Al Khalediah… heureux de voir avec quelle facilité, son 5 ans a remporté sa deuxième « A » en carrière, qui plus est de rang… heureux de voir que le choix du « grand » Said est un véritable plus dans ce type d’épreuve.  Quelle monte ! Si vous aviez misé sur le tandem, à l’amorce du dernier virage, vous étiez bon pour jeter vos tickets à la poubelle… Ils étaient derniers, décollés du petit peloton qui les précédait mais c’était sans compter sur la science de la course d’un Said Madihi plus fort que jamais, qui savait très bien ce qu’il avait entre les mains. En l’occurrence, « deux tonnes de pression » dans chaque bras, tant son partenaire avait du « gaz ». Sans s’affoler plus que ça, le top-jockey a attendu l’amorce de la longue ligne droite d’arrivée de Lalla-Malika, pour piquer à la corde et remonter un a un tous ses rivaux du jour pour venir crucifier et déposer MARIKANI FAL (2e), qu’il laissera finalement à quatre longueurs au passage du poteau, sans même avoir donné l’impression de puiser dans les réserves de son partenaire. Si rien n’arrive à BASMUN, le jeune propriétaire entraîneur Tarik Mansour peut se mettre à rêver, son 5 ans devrait lui apporter de nombreuses satisfactions dans les semaines à venir. 

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