Le classement des propriétaires, le palmarès des 10 premiers…arrêté au 30 juin 2021
Que nous dit-il ? Quelles conclusions en tirer ? La première c’est que très logiquement les trois plus grosses armadas du Royaume se retrouvent aux trois premières places, mais pas que… En l’absence du Haras Royal et la grande discrétion du Jalobey Racing, l’apparition de nouvelles structures aux dents longues. L’excellent ratio partants/gagnants des Zakaria et des Bajjou et d’autres enseignements que nous allons détailler plus en détail ci-dessous.
Bravo donc à M’Hammed Karimine, qui comme depuis de nombreuses années tient le haut du pavé devant le Fal Stud et l’écurie Daissaoui. Un trio de tête, qui arrive, largement devant le reste du « peloton » par les chiffres. Déjà par les effectifs (225, 187 et 201 sujets à l’entraînement), par les participations (1376, 915 et 955) et par les victoires et places bien évidemment. On notera tout de même l’excellent ratio de victoires/participations du Fal Stud (18%) ainsi que la bonne moyenne de gains obtenus par les deux premiers (avoisinant les 50.000 dirhams). Dans cette moyenne de gains par victoires, on soulignera les excellents scores de Jamal Bajjou (1e) : 60.935 dirhams, qui se place juste devant l’écurie Zakaria (2e) avec 57.671 dirhams de gains par victoire. Ces deux mêmes écuries, qui ont le moins de chevaux à l’entraînement et le moins de participants mais qui réalisent elles aussi un très bon score dans la colonne « victoire/participants » avec 18% pour les représentants de Mme Bengeloun (qui égale ainsi le Fal Stud à la première place), juste devant Jamal Bajjou (17%). Loin derrière les trois premiers, on soulignera la quatrième place de l’écurie Al Siari, qui avait réalisé un superbe premier trimestre, et qui revient bien après avoir connu un gros trou d’air dans le deuxième trimestre. La cinquième place d’Abdelhaq Lazrak, le « roi » d’El Jadida, qui dispose d’un gros effectif mais qui présente ses sujets dans des épreuves moins relevées et, du coup, son ratio « moyenne de gains » s’en ressent. Viennent ensuite Samir Fannane et Jamal Bajjou, deux casaques méritantes, qui doivent beaucoup à leur association avec l’incontournable M’Hammed Karimine. Au niveau des « rookies », l’apparition d’Aziz Haloui, qui grimpe directement à la huitième place, avec beaucoup plus de places que de victoires, devançant l’écurie Zakaria, qui se recommande, comme chaque année, de superbes ratios en comparaison de son effectif. Et pour clôturer le tout, l’écurie de Taher Baati (Zemmour Racing), qui arrive à la dixième place et qui doit beaucoup à son fer de lance, la bonne THINK TWICE.
Peu de surprises donc et une logique respectée, si ce n’est que l’absence du Haras Royal et le peu de participations du Jalobey Racing ont changé la donne, les cartes ont été rebattues et les trois grosses armadas du Royaume semblent être un peu « seules au monde », loin devant toutes les autres.
