AMINE GRINE et Rachid Amenai, quel final !
A mi-ligne droite, ce 10 juin à Meknès, à l’arrivée du gros morceau du jour, nous étions certains de deux choses, qu’il y allait avoir du « Grine » à l’arrivée et que Jamal Bajjou avait réussi son coup grâce à WARIAT GRINE et Zouhair Madihi, qui avaient pris la fuite au bon moment, mais à l’image de la veille et de la fabuleuse remontée de BASMUN et Said Madihi, AMINE GRINE et Rachid Amenai ont déjoué tous les pronostics au terme d’un rush final éblouissant pour venir toiser le représentant de la casaque blanche, scapulaire bleu, sur le poteau, à la grande joie de Fouad El Mouhib, qui voyait son 4 ans enlever sa première « A » en carrière.
Ce jeudi 10 juin à Meknès, à l’occasion du Prix Soleil (A sur 1300 mètres, pour pur-sang arabes d’âge parés du suffixe « MOR ») nous avons eu le droit, à l’image de la veille, avec la remontée fantastique du tandem Said Madihi/BASMUN, à un rush final incroyable entamé par AMINE GRINE, bien soutenu aux bras par un Rachid Amenai inspiré, qui est venu s’imposer du plus court des nez, laissant WARIAT GRINE et Zouhair Madihi se contenter de l’accessit d’honneur. Une course A, une fois de plus avec des relents de « Karimine » puisque le grand propriétaire éleveur est associé avec Fouad El Mouhib sur le gagnant, et qu’il est le naisseur des trois premiers (MILOUDIA DE GRINE terminant au troisième rang de l’épreuve). En dehors de cette constatation, qui devient récurrente, on soulignera que les deux premiers sont des rejetons d’Amenemhat et que le 4 ans de Fouad El Mouhib enlevait sa première « A » en carrière, pour sa troisième tentative à ce niveau. Un sujet qui a déjà 30 départs avec 6 victoires et 11 accessits à la clé pour un total de 303.500 dirhams de gains glanés en carrière. Cela étant écrit, pour ceux qui n’aurait pas pu voir la course, un conseil : regarder-là sur You tube, pour assister à une des plus belles remontées de l’année. Grâce à l’omniprésence de M’Hamed Karimine, que ce soit au niveau de l’élevage, ou dans les associations, nous pouvons voir éclore de petites structures, avec de jeunes propriétaires méritants qui apportent beaucoup de fraîcheur au paysage hippique marocain, en venant « damer le pion » aux grosses structures. Pourvu que ça dure !
